Les Chiffres utiles

Les chiffres font partie de la vie quotidienne et nous sommes aujourd’hui noyés sous une quantité impressionnante de données et de statistiques.

Difficile de se retrouver dans ce dédale.

C’est pourquoi Force Ouvrière vous informe régulièrement de l’évolution de certains de ces repères précis.

Ce qui change

- Les aides personnalisées au logement (APL) ne sont plus, depuis le 1er octobre, calculées en fonction des revenus des familles mais selon le patrimoine et seront diminuées si ce dernier dépasse 30 000 euros.

- Les tarifs réglementés du gaz hors taxes d’Engie ont baissé, au 1er octobre, de 0,3 % pour le gaz utilisé pour la cuisson, de 0,5 % pour la cuisson et l’eau chaude et de 0,8 % pour le chauffage.

Tous les chiffres

  • Indices des prix à la consommation (INSEE)

    SEPTEMBRE 2016
    -0,2% %

    VARIATION SUR UN AN
    + 0,4 %

    En septembre 2016, l’indice des prix à la consommation (IPC) diminue de 0,2 % sur un mois, après une hausse de 0,3 % en août.

    Prochaine parution le 15 novembre 2016 à 08h45 - octobre 2016

  • Indice de référence des loyers

    Au troisième trimestre 2016, l’indice de référence des loyers s’établit à 125,33– évolution sur un an : +0,06 %.

    Prochaine parution le 11 janvier 2017 à 08h45 - 4e trimestre 2016

    L’article 9 de la loi n° 2008-111 du 8 février 2008 a modifié l’indice de référence des loyers. Le nouvel indice correspond à la moyenne, sur les douze derniers mois, de l’indice des prix à la consommation hors tabac et hors loyers.

  • Cotisations sociales, en pourcentage du salaire brut

    CSG : 7,5% depuis le 1er janvier 1998 (au lieu de 3,4%) et sur 98,25% du salaire depuis le 1er janvier 2012.
    CRDS(1) : 0,5% depuis le 1er février 1996 et sur 98,25% du salaire depuis le 1er janvier 2012.

    SÉCURITÉ SOCIALE
    Assurance-maladie : 0,75%
    Assurance-vieillesse : 6,90%
    Assurance-vieillesse déplafonnée : 0,35%

    ASSURANCE-CHÔMAGE
    - Cotisation UNEDIC
    tranches A et B : 2,40%
    APEC (2) : 0,024%

    RETRAITES COMPLÉMENTAIRES
    - ARRCO (Taux minima obligatoires)
    Non-cadres tranche A : 3,10%
    Non-cadres tranche B : 8,10%
    - AGIRC
    Cadres tranches B : 7,80%
    Cadres tranches C : variable.
    - Cotisation AGFF
    Tranche 1 (3) : 0,80%
    Tranches 2 et B (4) : 0,90%

    Retraite complémentaire Agirc et Arrco
    Valeurs des points et salaires de référence au 1er avril 2014
    Agirc à 0,4352 euro
    Salaire de référence : 5,3075 euros
    Arrco à 1,2513 euro
    Salaire de référence : 15,2589 euros

    (1) Contribution au remboursement de la dette sociale.
    (2) Association pour l’emploi des cadres.
    (3) Tranche 1 : dans la limite du plafond de la Sécu.
    (4) Tranches 2 et B : entre 1 et 4 fois le plafond de la Sécu.

  • Le SMIC

    Depuis le 1er janvier 2016 : 9,67 euros l’heure, soit 1 466,62 euros brut par mois pour 151,67 heures.

  • Fonctionnaires

    Minimum de traitement dans la fonction publique depuis le 1er juillet 2016 : 1 439,35 euros brut.

  • Plafond mensuel de la Sécurité Sociale

    Du 1er janvier au 31 décembre 2016 : 3 218 euros.

  • Assurance-Vieillesse

    Allocation de solidarité aux personnes âgées (ASPA)
    (anciennement « minimum vieillesse »).
    Au 22 octobre 2014 : 800 euros par mois pour une personne seule et 1 242 par mois pour un couple.
    Minimum contributif majoré : 8 256,09 euros par an pour une personne seule (soit 688 euros par mois).

  • Honoraires médicaux 

    Médecine Conventionnée (tarifs secteur 1)
    Au cabinet du médecin omnipraticien : 23 euros
    Au cabinet du médecin spécialiste : 25 euros

  • Allocations Familiales

    2 enfants : 129,35 euros
    3 enfants : 295,05 euros
    Par enfant en plus : 165,72 euros
    Majoration pour âge des allocations :
    36,16 euros de 11 à 16 ans
    et 64,29 euros après 16 ans.
    Pour vos enfants nés après le 30 avril 1997 vous ne recevrez pas ces deux majorations ; vous recevrez une majoration de 64,67 euros à partir du mois suivant leur 14e anniversaire.

  • Chômage

    L’allocation doit s’élever à 28,58 euros par jour au minimum, mais ne peut dépasser 75% du salaire journalier de référence (salaire des douze mois qui ont précédé la rupture du contrat de travail).
    Vous trouverez tous les détails des « Allocations chômage » ci-dessous.

  • Les allocations chômage

    LES RÈGLES D’INDEMNISATION
    Le principe, c’est qu’un jour cotisé égale un jour indemnisé.
    Trois paramètres sont pris en compte.
    1 - La période de référence. C’est la période pendant laquelle on regarde si le demandeur d’emploi a travaillé, donc cotisé. Pour les moins de 50 ans, ce sont les 28 derniers mois à compter de la rupture du contrat de travail. Pour les plus de 50 ans, ce ne sont pas 28 mois, mais 36.
    2 - La durée minimale de cotisation. Pour être indemnisé, il faut avoir travaillé au minimum 4 mois, soit 122 jours dans la période de référence.
    3 - Les durées maximales d’indemnisation. Pour les moins de 50 ans, la durée maximale est de 24 mois. Pour les 50 ans et plus, cette durée est de 36 mois. Exemple : un salarié qui a travaillé 4 mois dans les 28 derniers mois (il a moins de 50 ans) aura droit à 4 mois d’indemnisation. S’il avait travaillé 7 mois, il aurait eu droit à 7 mois d’indemnisation.
    Autre exemple : un salarié de plus de 50 ans qui a travaillé 27 mois aura droit à 27 mois d’indemnisation ; s’il avait travaillé 46 mois, il aurait eu droit à 36 mois, soit le plafond.
    Ces règles s’appliquent à compter du 1er juillet 2014 pour les procédures de licenciements individuels ou collectifs engagées à compter de cette date. Si la procédure a été engagée avant, ce sont les anciennes règles qui s’appliquent.

    Montant des allocations
    Dans le cas général, le mode de calcul de votre allocation s’établit comme suit.
    Une comparaison est effectuée entre :
    - 40,4% de l’ancien salaire brut plus une partie fixe de 11,72 euros par jour ;
    - 57% de cet ancien salaire brut ;
    - l’allocation minimale de 28,58 euros. C’est le montant le plus favorable pour l’allocataire qui sera retenu.
    Une réserve cependant, le montant de l’allocation ne peut jamais dépasser 75% du salaire journalier de référence.